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Article sur le partenariat Panzi-ASFBelgium

21 février 2022

“Je vous félicite pour avoir compris ça et le faire comme vous le faites. Depuis 2020 vous avez accepté de soutenir notre action […] qui consiste à aller chez des vulnérables qui n’ont pas la possibilité de venir à l’hôpital”, a reconnu le Prix Nobel de la Paix, revenant sur l’étendue de l’intervention conjointe Panzi-ASF qu’il a d’ailleurs qualifiée de “succès”.

Extrait de l'article sur le partenariat PANZI Foundation et Aviation Sans Frontières Belgium


Le transport aérien de proximité est le dernier maillon de la chaîne de transport aérien, celui qui amène le personnel d’aide d’urgence et de protection de l’environnement sur les pistes de brousse au plus près des populations isolées et des régions menacées lorsque les routes sont impraticables, inexistantes, ou trop dangereuses du fait de l’insécurité.

« La réouverture de cette piste d’aviation d’Alindao, oubliée depuis trente ans offre aux ONG des perspectives entièrement nouvelles, dont l’envoi d’enfants souffrant de malnutrition sévère vers un centre médical à Bangui ! »

Désenclaver les populations avec ASF-Belgique, c’est aller là où les autres ne vont pas, ne vont plus

« Atterrissage dans les matitis de cet immense parc de la Salonga, après une heure de vol. Mon passager, un biologiste, me confie que la fois passée il lui a fallu quatre jours de pirogue ! »

Désenclaver les aires protégées avec ASF-Belgique, c’est préserver un capital dont l’humanité a besoin

Le transport aérien du centre vers la périphérie

Le transport aérien de proximité consiste à transporter le personnel humanitaire et de développement à l’aide d’avion monomoteurs ou bimoteurs de 5 à 19 places à partir de capitales de pays ou de provinces vers les capitales de districts et des pistes d’aviation de brousse à la périphérie, cela dans un rayon de 500 à 1.000 kilomètres et dans un environnement difficile pour les opérations aériennes. Il est mis en œuvre principalement par le service aérien humanitaire des Nations Unies (UNHAS) et celui du service de la Commission européenne à l’aide humanitaire et à la protection civile (ECHO FLIGHT).

L’élargissement de l’espace humanitaire dans deux dimensions : l’accès et la sécurité 

Ce type de transport contribue à élargir l’espace humanitaire - l'environnement opérationnel dont ont besoin les acteurs humanitaires sur le terrain pour pouvoir exercer pleinement leur mission -  dans deux dimensions : l’accès, du fait de l’impraticabilité des routes, et la sécurité du personnel, du fait des risques encourus lors des déplacements terrestres. Il est organisé sur base de plannings de vols réguliers.

ASF-Belgique et la troisième dimension de l’espace humanitaire : la flexibilité opérationnelle 

ONG dans l’âme, ASF a su établir une proximité très forte avec les acteurs du terrain mettre en évidence une troisième dimension de l’espace humanitaire : la flexibilité opérationnelle. Celle-ci est  nécessaire aux ONG pour s’adapter sans arrêt aux changements alors que leur capacité d’intervention est limitée par la rigueur des plannings de vols réguliers. ASF apporte cette flexibilité grâce à la gestion participative de vols effectués exclusivement à la demande des ONG et justifiés en termes humanitaires même si ils ne le sont pas toujours d’un point de vue « commercial » (le taux de remplissage de l’avion, par exemple)

L’émergence de la quatrième dimension de l’espace humanitaire : indépendance et neutralité.

Les Nations Unies intègrent aujourd’hui leurs opérations humanitaires, politiques et militaires, ce qui fait craindre aux organisations gouvernementales (ONG) qui utilisent le service de transport aérien des Nations Unies un « amalgame », un mélange des genres, du fait que non seulement les Nations Unies prennent part au conflit avec leurs forces de maintien ou d’imposition de la paix, mais ces mêmes forces mettent en œuvre des projets dits « d’humanitaire » pour susciter la sympathie des populations. De ce fait, les ONG souhaitent de plus en plus bénéficier des services d’opérateurs aériens humanitaires neutres et indépendants. Il s’agit d’une question non seulement politique, mais aussi sécuritaire. 


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