Accompagner des enfants cardiaques vers la guérison
Chadrac, Mu Krim, Amen Franck, Hurlaini, Beauty, Eddy Jospin, Louange, Roy Nouvel, ces 8 enfants âgés de 1 à 14 ans sont en attente d’une opération salvatrice en Europe.
Il ne nous reste plus qu’à financer leurs billets d’avion et ceux des accompagnateurs bénévoles d’Aviation Sans Frontières.
Apportez votre contribution à cette belle chaîne de solidarité.
La Maison du Bon Samaritain, créée en 2012 à Bujumbura par Alexis Butoyi (à droite sur la photo ci-dessus) travaille sur plusieurs axes :
1. Rechercher des partenaires offrant des soins gratuits à l’étranger aux malades souffrant de pathologies incurables au Burundi.
2. Accompagner les patients et leurs parents dans les diverses démarches administratives.
3. Rechercher des subsides pour financer l’achat des billets d’avion des patients dans le besoin.
4. Trouver des familles d’accueil à Bujumbura pour les patients et leur famille n’ayant pas les moyens de payer un hébergement lors de leur passage à la capitale pour les consultations médicales.
Comme témoigne Alexis Butoyi : « En 2012, j’ai été fort touché par l’appel à l’aide, à la télé nationale, d’une maman qui avait besoin en urgence de 20 mille euros pour envoyer son enfant cardiaque se faire opérer en Inde. Suite au conseil d’un européen, j’ai contacté Mécénat Chirurgie Cardiaque et la Chaîne de l’Espoir qui ont répondu rapidement. J’ai alors créé la Maison du Bon Samaritain. Je suis juriste et ma femme est médecin. Nous gérons bénévolement cette organisation dont les fonds proviennent de nos apports personnels, qui représentent environ 20% de nos revenus.»
Depuis 2012, la Maison du Bon Samaritain a aidé 102 malades souffrant de cardiopathie congénitale, d’hydrocéphalie et autres pathologies à se rendre en Europe pour y bénéficier de soins appropriés.
L’accompagnement de l’enfant par les bénévoles d’Aviation Sans Frontières atténue le stress lié au voyage et le choc dû à la séparation deux fois douloureuse : lorsque l’enfant quitte sa famille puis lors de la séparation avec sa famille d’accueil, avec qui des liens forts se sont créés au fil des mois.
Avant le départ déjà, les bénévoles doivent conseiller, rassurer, faire preuve d’attention et de tendresse.
Le voyage peut toujours révéler des imprévus: une peur panique, des flots de larmes, voire un léger malaise. C’est pour cela que les accompagnateurs ont leur brevet européen de premiers secours (BEPS) de la Croix Rouge.